Communiqués de presse 2020

Vous trouverez tous les communiqués de presse 2020.

La réforme des prestations complémentaires (PC) entrera en vigueur le 1er janvier 2021. Bien qu’elle apporte une amélioration pour les personnes âgées à certains égards, des problèmes structurels demeurent non résolus. Si les bons ajustements sont effectués en 2021, non seulement la charge des PC sera considérablement réduite, mais la situation des personnes âgées ayant besoin d’accompagnement sera également améliorée.

La pauvreté des personnes âgées est encore très répandue, mais ce n’est pas une honte. En effet, la tranche d’âge des plus de 60 ans est celle où la fortune et les revenus sont le plus inégalement répartis. Une personne retraitée sur huit dépend encore des prestations complémentaires (PC) pour couvrir ses besoins vitaux. «Cela montre non seulement l’importance des PC, mais aussi qu’elles ne font que combler la lacune créée par le fait que l’AVS ne remplit pas son mandat constitutionnel de couvrir les besoins vitaux des personnes âgées», souligne Alain Huber, directeur de Pro Senectute Suisse. La plus grande organisation spécialisée de prestations au service des personnes en âge AVS s’engage depuis plus de 100 ans dans la lutte contre la pauvreté des personnes âgées. Notamment dans le cadre de la dernière réforme de la loi fédérale sur les prestations complémentaires, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021. «La réforme tient compte des personnes âgées sur certains points importants, tels que l’ajustement des frais de loyer entrant dans le calcul des PC. En tant que plus grande organisation spécialisée au service des aînés, nous nous sommes largement investis en ce sens», déclare Alain Huber, tout en concédant: «Il est important de poursuivre dans cette voie et de mettre en place d’importants jalons en 2021 pour lutter de manière radicale contre la pauvreté des personnes âgées.»

«Il faut aller plus loin»
En ce qui concerne l’ajustement des frais de loyer entrant dans le calcul, la réforme va dans le bon sens, mais ne tient pas compte des loyers dynamiques. Toutefois, il existe un point central qui pourrait soulager financièrement les PC à long terme sans pénaliser les personnes âgées: alléger le fardeau des frais de home et s’orienter vers un meilleur soutien de l’accompagnement à domicile. «Après tout, 60 pour cent des prestations complémentaires à l’AVS sont revenues à des personnes en home en 2019. Ce n’est guère surprenant au vu des 72'000 francs par an que coûte en moyenne un séjour dans un home, mais cela montre à quel point il est important de soulager les PC précisément à ce stade, en apportant un soutien financier ciblé aux services d’accompagnement à domicile», ajoute Alain Huber. Une étude de Pro Senectute montre que 660'000 personnes de plus de 63 ans pourraient vieillir de façon autonome à domicile avec un seul service d’accompagnement et retarder la nécessité d’entrer dans un EMS.

Les travaux sur la motion 18.3716 relative au financement du logement protégé par la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national pourraient permettre de prendre la bonne direction en 2021. Mais les prochaines réformes de l’AVS et du deuxième pilier sont également cruciales pour résoudre les problèmes structurels en matière de pauvreté des personnes âgées. C’est là que le Parlement sera mis au défi au cours de l’année à venir. «Nous suivrons de près ces questions clés pour le bien de la population des seniors, afin de poursuivre la lutte contre la pauvreté des personnes âgées», promet Alain Huber.

Aide de la consultation et du calculateur de PC
Chez Pro Senectute, un peu plus d’une consultation sociale sur trois porte sur les finances. «Les seniors viennent souvent nous voir en raison de problèmes financiers et ne savent pas qu’ils ont droit aux PC si leur rente n’est pas suffisante», explique Alain Huber. Les collaborateurs et collaboratrices des organisations Pro Senectute de toutes les régions du pays aident ensuite les personnes à faire valoir leurs droits auprès des assurances sociales. Le nouveau calculateur de PC de Pro Senectute permet également d’estimer le droit aux PC: www.prosenectute.ch/calculateur-pc

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Communiqué de presse 29.12.2020 (PDF, 771 KB)
Changements pour les bénéficiaires de PC (PDF, 771 KB)

Légende: Pro Senectute fournit des conseils gratuits aux personnes âgées et à leurs proches sur les thèmes des finances et de la nouvelle réglementation relative aux PC qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021 (image Pro Senectute Suisse).

Selon une étude de Pro Senectute Suisse, trois facteurs déterminants permettent aux personnes âgées de vivre longtemps et dans des conditions satisfaisantes à leur domicile: un entourage disponible, des moyens financiers suffisants et une offre d’accompagnement adaptée à leurs besoins. Si l’approche n’est pas repensée, les lacunes déjà bien réelles en matière d’accompagnement ne feront que s’accentuer sous l’effet des bouleversements démographiques et sociaux.

Lors de la pandémie du coronavirus, le confinement nous a rappelé combien les personnes âgées avaient besoin d’être aidées à domicile, un besoin qui s’intensifie avec l’âge. Jusqu’ici, rares étaient les données indiquant le niveau d’accompagnement des seniors vivant chez eux. Une nouvelle étude de Pro Senectute Suisse *, menée conjointement avec la Haute école zurichoise de sciences appliquées (ZHAW), permet désormais d’évaluer les coûts d’un accompagnement à domicile adapté. Cette étude conclut que plus de 660'000 personnes âgées de 63 ans et plus ont besoin au minimum d’une prestation d’accompagnement. Sur la base des résultats, Pro Senectute a conçu un modèle unique pour la Suisse comportant vingt échelons d’accompagnement à domicile, des commissions aux prestations multiples, et mettant en lumière les besoins en prestations d’accompagnement ainsi que leurs coûts.

L’accompagnement à domicile pour combattre la solitude
À l’heure actuelle, l’étude estime qu’en Suisse, les coûts de l’accompagnement à domicile adapté s’établiraient entre 4,2 et 5,6 milliards de francs par an. Point marquant des résultats, les besoins d’accompagnement sont moins prépondérants chez les personnes connaissant des difficultés physiques que chez les personnes isolées. Si les coûts de l’accompagnement de ces dernières restent limités à l’échelle individuelle, ils représentent le poste le plus élevé en cumulé. Ainsi, on constate qu’un entourage disponible ou des prestations d’accompagnement avantageuses, mais ciblées, ne contribuent pas seulement à atténuer la solitude des personnes âgées, mais ont aussi, de toute évidence, un effet bénéfique sur la santé de celles-ci.

L’accompagnement à domicile à prix abordable, une nécessité
De nos jours, les proches, amis et voisins assurent la majeure partie de l’accompagnement des seniors ; or avec l’âge, les besoins de ces derniers en la matière évoluent et leur entourage peut se trouver dépassé. Dans cette situation, le financement des prestations d’accompagnement externes constitue souvent un défi de taille, leur coût étant majoritairement pris en charge par les personnes âgées elles-mêmes, alors que nombre d’entre elles n’ont pas les moyens d’assumer de telles dépenses. «Pro Senectute prendra à bras le corps la question du financement de l’offre d’accompagnement, quitte à faire entendre sa voix sur la scène politique, s’il le faut», souligne Alain Huber, directeur de Pro Senectute Suisse. Grâce à un soutien financier ciblé, les personnes âgées ayant besoin d’un accompagnement pourraient bénéficier de ces prestations, et ainsi repousser, voire éviter l’entrée en EMS. Il s’ensuivrait une réduction sensible de la pression sur les coûts de la santé.

En constante évolution, les besoins des seniors doivent être au centre des réflexions. «Pro Senectute continuera de développer ses offres et ses prestations en conséquence, car l’espérance de vie tend à s’allonger en Suisse. L’accompagnement joue un rôle essentiel pour garantir à toutes les personnes âgées une vie heureuse et aussi autonome que possible», déclare Alain Huber.

* L’étude «Accompagnement des seniors à domicile: besoins et coûts» (en allemand)
En collaboration avec l’Institut de l’économie de la santé (WIG) de la Haute école zurichoise de sciences appliquées (ZHAW), Pro Senectute Suisse s’est penchée sur les besoins en prestations d’accompagnement chez les seniors vivant à leur domicile. Elle a également établi une estimation des coûts liés à ces prestations. En effet, dans la plupart des cas, l’accompagnement de ces personnes âgées s’effectue de façon informelle, c’est-à-dire grâce à l’action bénévole de proches ou d’institutions comme Pro Senectute. Dans un contexte de vieillissement constant de la population, il sera cependant impossible de maintenir ce modèle à l’avenir. Unique en son genre, cette étude se présente comme une première étape qui permettra d’élaborer de possibles solutions de financement et d’attirer l’attention de la sphère politique sur cette question.

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Communiqué de presse 01.10.2020 (PDF, 597 KB)
Résumé de l'étude (PDF, 3788 KB)

Les offres numériques ont le vent en poupe auprès des 65 ans et plus: aujourd’hui, 74% des seniors sont en ligne. Les jeunes seniors n’ont même rien à envier à la population plus jeune dans l’utilisation des nouvelles technologies de la communication. Cela ne change qu’avec le grand âge. La fracture numérique s’est déplacée et se situe désormais à 80 ans. Telle est l’une des conclusions de l’étude «Digital Seniors 2020» de Pro Senectute Suisse.

Les seniors sont de plus en plus nombreux à découvrir les avantages des offres numériques et à apprécier le monde virtuel. Ce constat ressort de l’étude nationale «Digital Seniors 2020»*, que l’Université de Zurich a réalisée avant la crise du coronavirus sur mandat de Pro Senectute Suisse. Cette étude montre qu’en dix ans, la part des internautes de plus de 65 ans a presque doublé, passant de 38% à 74%. Depuis 2015, l’utilisation mobile d’Internet a même plus que doublé, de 31% à 68%. Dix ans après la première étude, les chiffres d’utilisation des jeunes seniors sont presque identiques à ceux de la population active.

La fracture numérique entre jeunes et personnes âgées n’a toutefois pas disparu. Elle s’est seulement déplacée. Par extrapolation, en Suisse, il reste environ 400'000 seniors qui n’utilisent pas Internet. En 2010, ce chiffre était encore de plus de 820'000. Les personnes âgées non connectées sont désormais clairement minoritaires ; la plupart d’entre elles ont plus de 80 ans. La proportion d’internautes parmi les seniors diminue avec l’âge : alors que 95% des 65 à 69 ans utilisent Internet, ce taux est de 54% chez les 80 à 84 ans, et de 35% pour les personnes à partir de 85 ans.

Les nouvelles offres numériques en plein essor
Les nouvelles offres et applications numériques suscitent une curiosité croissante auprès des personnes âgées. Alors qu’il y a cinq ans, les seniors découvraient surtout le potentiel des e-mails et des horaires en ligne, ils prennent aujourd’hui conscience de celui de la messagerie instantanée et, peu à peu, des applications de cybersanté et des bracelets fitness connectés. La troisième édition de cette étude nationale a également fait ressortir une tendance claire en ce qui concerne le smartphone: ces dernières années, il est devenu un appareil mobile important du quotidien pour la recherche d’informations et la communication. Ainsi, 69% des seniors interrogés utilisent maintenant un smartphone, dont 81% tous les jours. Malgré cette évolution, la télévision (93%) et la radio (89%) restent les sources d’informations privilégiées par les 65 ans et plus. Les plus jeunes seniors (65 à 75 ans) regardent même encore un peu plus souvent la télévision que les personnes de plus de 80 ans.

L’importance des formations et du soutien
En particulier en ces temps de transformation numérique, où les services en ligne et les technologies en libre-service se développent à vitesse grand V, l’apprentissage et l’utilisation de ces nouveautés deviennent plus importants que jamais pour les seniors. «En tant qu’organisation au service des personnes âgées, il nous tient à cœur de familiariser les seniors avec l’univers numérique, par l’intermédiaire de cours et d’un soutien concret», déclare Alain Huber, directeur de Pro Senectute Suisse. Il reste toutefois encore des personnes âgées qui n’ont pas d’accès à Internet ou à des services numériques. «Nous devons veiller à ce que ces seniors ne soient pas exclus et gardent le contact avec la société», ajoute Alain Huber.

Surmonter la distance grâce au numérique
La pandémie de coronavirus a mis en évidence l’importance des canaux de communication numériques pour la participation à la vie sociale: de nombreuses familles se sont mises à utiliser des applications telles que Facetime, Zoom ou WhatsApp avec les grands-parents, afin de rester en contact visuel à l’heure de la distanciation physique. Alain Huber le confirme: «Nos expériences montrent que suite à la crise du coronavirus, les seniors ont intensifié leur utilisation des offres numériques et développé leurs compétences en la matière.» Non seulement les outils numériques favorisent la participation des personnes âgées à la vie sociale, mais ils augmentent aussi leur autonomie et leur mobilité. L’étude montre ainsi clairement qu’Internet permet aux seniors de se sentir plus autonomes et indépendants.

* L’étude «Digital Seniors 2020» a été réalisée par le Centre de gérontologie de l’Université de Zurich sur mandat de Pro Senectute Suisse. Après les études réalisées en 2010 et 2015, la nouvelle enquête téléphonique et postale menée cette année a permis d’interroger 1'149 personnes âgées de 65 ans et plus dans toute la Suisse sur leur utilisation des technologies numériques de la communication. L’enquête a également porté sur l’utilisation des médias au quotidien et sur l’attitude à l’égard des services numériques. Les données ont été recueillies en août et septembre 2019. Les chiffres extrapolés dans ce communiqué de presse reposent sur les chiffres «Population 2019» de l’Office fédéral de la statistique (OFS), à savoir un total de 1'606'051 personnes de 65 ans et plus.     

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Communiqué de presse 04.09.2020 (PDF, 709 KB) 
Facts and Figures «Digital Seniors 2020» (PDF, 1368 KB)
Download étude (PDF, 3773 KB)​​​​​​​

Avec cette épée qui tournicote au-dessus de nos têtes, il est devenu essentiel d’entretenir  les contacts entre les générations. C’est donc bien à propos que le Prix Chronos lance son édition 2020-2021: se raconter autour de la lecture.

Le Prix Chronos invite seniors et adolescents, âgés de 10 à 12 ans, à lire quatre romans sélectionnés par un groupe passionné par la lecture enfantine et par le partage  entre les générations.

Cette année, il est plus que nécessaire d’encourager la lecture suivie de rencontres intergénérationnelles, que ce soit en présentiel ou par vidéoconférence. Sur demande, un groupe de jeunes lecteurs peut être organisé afin d’échanger avis et coup de cœur avec un groupe de seniors – et vice versa.

Il est également fondamental, afin de briser l’ennui et/ou la solitude des personnes âgées, que les jeunes générations puissent partager avec elles. La lecture et le débat autour de ces quatre livres est ainsi le point de départ pour aborder des thèmes qui n’auraient peut-être jamais été discutés sans cette démarche.

Le lien entre les ouvrages sélectionnés est en effet l’échange qu’on y retrouve entre un enfant et une personne âgée à travers des thèmes variés tels que le voyage, le divorce, la complicité, la différence etc.

La participation peut se faire en famille, en classe, dans une bibliothèque, avec un groupe de quartier ou même en individuel. En annexe vous trouverez la liste des livres en compétition. Les informations utiles ainsi que les inscriptions se font directement en ligne sur Prix Chronos.

Aperçu des thèmes de cette année:

  • Secret de famille dans: «Le secret des O'Reilly»
  • Le divorce dans: «Mamie fait sa valise»
  • Le polar dans: «Peur dans la neige»
  • La différence dans: «Tranquille comme Baptise»

Après la lecture, chaque participant votera pour son ouvrage préféré. L’auteur dont le livre aura reçu le plus de votes se verra remettre le Prix Chronos au printemps lors d’une cérémonie où chacun sera convié.                            

Communiqué de presse 01.09.2020 (PDF, 538 KB)
Livres nominés - édition 2020-2021 (PDF, 800 KB)

Un sondage représentatif de Pro Senectute Suisse montre que de nombreux seniors ont pu compter sur un soutien pendant la crise liée au coronavirus et que la famille a joué un rôle central. Toutefois, Pro Senectute est préoccupée par le fait que près de deux-tiers des personnes* de 50 ans et plus craignent que la crise puisse fragiliser à long terme les relations entre les jeunes et les aînés.

Les mesures décrétées par le Conseil fédéral pour endiguer la maladie ont mis à rude épreuve l’économie, la politique et le vivre-ensemble. Un grand nombre de réactions de la population témoignent de la crainte de voir le dialogue entre les générations se détériorer. Pro Senectute a donc voulu enquêter, au moyen d’un sondage représentatif, pour savoir si la crise liée au coronavirus pourrait influencer à long terme la cohésion intergénérationnelle. Ces trois dernières semaines, plus de 1200 personnes âgées de 50 ans et plus ont été interrogées par l’institut gfs-Zürich. Il découle des résultats un constat en demi-teinte.

La solidarité intergénérationnelle n’a pas été mise à mal pendant le confinement
Il est positif de voir que l’aide a été apportée là où elle était nécessaire : 76% des seniors âgés de 75 ans et plus, c’est-à-dire plus d’un demi-million de personnes, ont bénéficié de soutien dans leur quotidien. Cela a également été le cas pour 56% des personnes âgées de 65 à 74 ans. Actuellement, une grande partie des personnes de 50 ans et plus sont d’avis que la pandémie et les mesures prises dans ce cadre n’ont pas provoqué une stigmatisation des aînés. Près de 2,5 millions de personnes de 50 et plus (73%) estiment que la solidarité intergénérationnelle s’est même améliorée à court terme pendant le confinement.

Des conséquences à long terme difficiles à évaluer
Néanmoins, Pro Senectute s’inquiète du fait que 37% des participants au sondage, à savoir 1,1 million de personnes de 50 ans et plus, ne parviennent pas à évaluer si le regard que portent les jeunes sur les aînés pourrait se détériorer sur le long terme. Plus de 700 000 personnes prédisent même une évolution négative. Ce point de vue est encore plus marqué chez les personnes entre 50 et 65 ans. « Nous devons prendre cette incertitude très au sérieux. Nous allons continuer à suivre avec attention l’évolution de la situation », assure Alain Huber, directeur de Pro Senectute Suisse. « Si cette tendance se renforce, nous devrons réagir davantage pour contrecarrer la situation. Le modèle gagnant que nous connaissons en Suisse s’appuie justement sur la collaboration intergénérationnelle et garantit ainsi bien-être et stabilité », ajoute Alain Huber.

La famille, les voisins et les amis : une ancre sociale
L’environnement personnel, quant à lui, a réellement été un gage de sécurité pour les personnes âgées. Ainsi, 67% des personnes de 50 ans et plus ont reçu de l’aide pendant la crise liée au coronavirus de la part des membres de leur famille, d’initiatives du voisinage (19%), des amis (12%) et d’organisations (6%). « Ce résultat montre la grande importance que revêt le fait de bénéficier d’un réseau social de confiance aussi bien en temps de crise qu’en temps normal », souligne le directeur de Pro Senectute Suisse.

* Toutes les estimations reposent sur les chiffres de gfs sur la population en 2019 et sur un total de 3 416 208 de personnes âgées de 50 ans et plus.

Communiqué de presse 28 mai 2020 (PDF, 518 KB)
Sondage représentatif gfs-Zürich (PDF, 442 KB)

Plus de 4000 seniors et juniors – âgés de dix à douze  ans – ont constitué le jury du plus grand concours de lecture en Suisse : le Prix Chronos. En Suisse romande, 2046 lecteurs, dont 1697 juniors et 349 seniors, ont lu les cinq livres en compétition et voté pour leur histoire préférée. Bravo et merci à eux.

Parmi les cinq auteures jeunesse sélectionnées, Eva Kavian a conquis le cœur des lecteurs avec son roman « Moi et la fille qui pêchait des sardines », éditions Oskar, avec 25% des votes. Eva Kavian y conte l’histoire du jeune Felix qui, le temps des vacances, rejoint sa mamie retraitée en bord de mer au Portugal. Il y rencontrera cette fille… celle qui s’est trompé de valise à l’aéroport et a pris la sienne. Une monstrueuse valise à fleurs que sa mère a choisie. Cette fille l’attire tellement mais l’énerve aussi au plus haut point.

Afin de mettre un peu de couleur en cette période particulière, c’est depuis son plat pays qu’est la Belgique qu’Eva Kavian partage son émotion, son goût pour l’écriture et la lecture, dans cette petite vidéo à visionner sur le site de Pro Senectute Suisse. Elle suggère, entre autres, de garder le contact entre les générations par l’écriture d’une carte postale, d’une lettre ou l’envoi d’une photo.

La vie est au ralenti, mais le Prix Chronos va continuer sa mission qui est de rassembler les générations par la lecture, même à distance. Organisé par Pro Senectute depuis 1997, en collaboration avec Pro Juventute depuis 2013, ce concours de lecture est destiné aux enfants âgés de 10 à 12 ans ainsi qu’aux seniors. La sélection de la prochaine édition sera dévoilée dans le courant du mois de juillet 2020 sur le site du Prix Chronos.

Communiqué de presse 30 avril 2020 (PDF, 670 KB)

« Amigos », le service d’achat et de livraison gratuite de Migros et Pro Senectute, rencontre un franc succès : en quelques jours seulement, plus de 13 000 bénévoles, parmi lesquels des sportifs connus en Suisse, se sont inscrits. À ce jour, 3400 commandes, destinées à des personnes faisant partie des groupes à risque, sont déjà parvenues à leurs bénéficiaires. Ce service de livraison à domicile sera désormais également proposé en Suisse romande et au Tessin.  

Depuis ses débuts il y a une semaine, l’offre d’aide de proximité gratuite lancée par Migros et Pro Senectute répond à un besoin très important et la population suisse fait preuve d’une grande solidarité. En Suisse alémanique, plus de 13 000 bénévoles ont répondu à l'appel en moins de de deux semaines. En quelques jours, ils ont effectué plus de 3400 livraisons de produits de première nécessité aux personnes faisant partie des groupes à risque ou en quarantaine, dans le respect des règles d’hygiène et de conduite de l’Office fédéral de la santé publique. 

En Suisse romande et au Tessin également
Migros et Pro Senectute étendent leur service d’achat et de livraison gratuite aux groupes à risque en Suisse romande et au Tessin. Toutes les personnes en bonne santé qui souhaitent apporter une aide de proximité peuvent s’inscrire en tant que bénévoles. Ils permettront ainsi à Migros d’offrir, pendant la période exceptionnelle que nous traversons, un service de livraison à domicile gratuit à toutes les personnes des groupes à risque, afin qu’elles puissent rester chez elles conformément aux recommandations du Conseil fédéral. L’offre peut être proposée sur l’ensemble du territoire suisse, en zones urbaines et rurales. 

Portée par une immense solidarité populaire, l’aide de proximité lancée par Migros et Pro Senectute bénéficie également du soutien de célèbres sportifs. Les membres de nombreux clubs réputés ont rejoint le mouvement et effectuent des livraisons à domicile. Ainsi se sont engagés le champion suisse de football, le BSC Young Boys, mais aussi le FC Aarau, le FC Thoune et le Rot-Schwarz Thun. Parmi les clubs de hockey sur glace venus en renfort, on compte notamment les SCL Tigers, le EHC Biel-Bienne et le SC Langenthal. Les handballeurs du BSV Bern, du Wacker Thun et du HSC Suhr Aarau sont également de la partie. Les innombrables retours très positifs des clients appartenant aux groupes à risque montrent combien l’implication des bénévoles est appréciée.

Un parfait complément aux offres d’aide existantes
Pro Senectute Suisse estime qu’« Amigos » complète de manière idéale les aides au voisinage déjà mises en œuvre par les 24 organisations cantonales et intercantonales de Pro Senectute, les cantons, les communes et de nombreux particuliers. « Nous recevons de très nombreux échos positifs et enthousiastes de la part des seniors », déclare Peter Burri Follath, responsable communication de Pro Senectute Suisse. Les personnes ne disposant pas d'accès à Internet ou dans l'impossibilité de commander elles-mêmes n'ont pas  été oubliées : les proches et connaissances peuvent se charger de la commande à leur place et la leur faire livrer à domicile. Migros et Pro Senectute travaillent en outre à un dispositif par téléphone, qui sera opérationnel dans les prochains jours. 

Les personnes des groupes à risque, en quarantaine ou en auto-isolement peuvent commander leurs courses sur www.amigos.ch. Les premières expériences montrent qu’il suffit de quelques minutes pour trouver un bénévole se chargeant de la mission. La livraison à domicile est gratuite pour les personnes des groupes à risque. Lors de la commande en ligne, il est possible de verser un pourboire numérique de cinq francs au bénévole, ce qui évitera toute remise d’espèces au moment de la livraison. 

Communiqué de presse 2 avril 2020 (PDF, 457 KB)

La pandémie de coronavirus et les mesures de protection prises par la Confédération et les cantons dans ce contexte ont d’immenses conséquences. Elles n’affectent pas seulement la vie sociale. De nombreuses personnes vont se retrouver en situation précaire ou le sont déjà. C’est pourquoi la Chaîne du Bonheur lance un appel aux dons, avec le soutien de la SSR. Les fonds collectés permettront de financer une aide immédiate et une aide sociale dans les cas où l’aide de l’Etat ne suffit pas. Les dons peuvent être versés dès à présent en ligne sur www.bonheur.ch ou par e-banking sur le compte postal 10-15000-6, mention « Coronavirus ». Parallèlement, la Chaîne du Bonheur soutient activement la diffusion des mesures de protection décidées par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour que tout un chacun se montre solidaire envers les plus fragiles de notre société. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons surmonter cette crise.

La Chaîne du Bonheur mobilise la solidarité du pays dans les cas de catastrophes et apporte son soutien là où l’état ne peut pas aider. Au cours de son histoire, la Fondation n’a que très rarement dû intervenir dans des situations d’urgence sociale en Suisse causées par une crise économique. « Depuis 20 ans que je travaille à la Chaîne du Bonheur, jamais je n'ai connu une crise économique et sociale d'une telle ampleur en Suisse, ce qui donne toutes les raisons à notre fondation de lancer cet appel à la solidarité pour les plus vulnérables de notre pays. Chacun peut faire une différence », déclare Catherine Baud-Lavigne, directrice adjointe Chaîne du Bonheur.

Dans le cas présent, la Confédération et les cantons ont annoncé qu’ils mettaient à disposition les moyens nécessaires pour atténuer les conséquences économiques de cette crise. Il y aura toutefois des personnes qui passeront à travers les mailles du filet social. L’objectif de cette collecte est de pouvoir fournir une aide immédiate. Nous allons venir en aide aux personnes âgées ou handicapées qui sont malades, qui vivent en isolation et qui sont dépendantes d’une aide extérieure et aux personnes victimes de violence familiale. Nous allons également soutenir les personnes sans-abri qui se trouvent démunies, ainsi que celles qui vivent dans des structures d’hébergement (migrants, enfants placés, malades), ainsi que les personnes et familles qui sont gravement touchées par les conséquences économiques, sociales et sanitaires de la pandémie.

Une aide subsidiaire
La Chaîne du Bonheur est en contact avec plusieurs organisations pour la mise en œuvre de l’aide immédiate, en particulier Caritas Suisse et ses organisations régionales, la Croix-Rouge suisse et ses associations cantonales, les associations régionales de l’OSEO et les organisations cantonales et intercantonales de Pro Senectute.

Les demandes d’aide devront être adressées directement à ces organisations, qui sont mieux équipées pour accueillir ces requêtes et peuvent distribuer de l’aide immédiatement. La Chaîne du Bonheur évalue également la possibilité d'offrir un soutien aux banques alimentaires dans le pays. Dans un deuxième temps, il est prévu de venir en aide à d’autres organisations en Suisse.

Les projets soutenus devront dans tous les cas être subsidiaires à l’action publique. Une commission d’experts sera constituée par la fondation pour statuer sur les demandes de financement. Comme pour d’autres collectes de la Chaîne du Bonheur, cette commission s’appuiera sur des lignes directrices très précises pour décider des projets et actions qui seront soutenus. 

Collecte nationale sans central téléphonique
Les dons peuvent être versés immédiatement en ligne sur www.bonheur.ch ou par e-banking sur le compte postal 10-15000-6 avec la mention « Coronavirus ». Contrairement aux collectes traditionnelles de la Chaîne du Bonheur et pour des raisons logistiques et sanitaires, aucun central téléphonique ne sera mis en place pour collecter les promesses de dons. 

Appel commun à la solidarité avec l’OFSP
A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle : parallèlement au lancement de sa collecte de dons nationale, la Chaîne du Bonheur appelle à la solidarité avec les plus fragiles. Elle communique activement sur tous ses canaux les mesures de protection décidées par l’OFSP afin de stopper la pandémie, notamment les règles de distance sociale.

Communiqué de presse 23.03.2020 (PDF, 215 KB)

Le coronavirus sévit et les mesures drastiques rythment notre quotidien. Pro Senectute lance un appel à toutes et à tous, en particulier aux seniors, à respecter impérativement les directives du Conseil fédéral et des cantons.  

Les seniors sont particulièrement mis à l’épreuve en ce moment : ils constituent un groupe à risque car, d’une part, le système immunitaire est moins efficace à partir de 50 ans et, d’autre part, des pathologies supplémentaires peuvent survenir avec l’âge. En outre, nous savons aujourd’hui que la plupart des décès dus au coronavirus concernent des personnes retraitées.

Cela contraint en particulier les seniors à s’imposer des limites dans leur quotidien et à renoncer à des contacts sociaux importants, y compris au sein de leur famille. Cette mesure ne vise toutefois pas uniquement à les protéger. En effet, dans cette situation d’urgence, il faut également à tout prix soulager les capacités des services de santé. « Nous constatons que cet aspect est parfois vite oublié », déclare Eveline Widmer-Schlumpf, présidente du conseil de fondation de Pro Senectute Suisse.

Pro Senectute appelle donc l’ensemble de la population à respecter scrupuleusement les mesures de la Confédération et des cantons, à faire preuve de solidarité au quotidien, de patience et de confiance. « Pour tout le monde, ces mesures sont radicales et parfois extrêmement dures. Mais elles sont nécessaires. Faire front ensemble est le seul moyen d’endiguer le coronavirus », souligne Eveline Widmer-Schlumpf.

Les 24 organisations cantonales et intercantonales de Pro Senectute réévaluent la situation en continu et sont en contact étroit avec les autorités compétentes. Les 130 bureaux de consultation restent joignables par téléphone. Et la présidente du conseil de fondation d’ajouter : « Aujourd’hui, nous partons malheureusement du principe que la situation ne va pas se détendre ces prochains temps. Pro Senectute étudie donc diverses mesures destinées à soutenir la population âgée. »

Communiqué de presse 17.03.2020 (PDF, 447 KB)

La situation relative au coronavirus continue de s’aggraver en Suisse. Parmi les groupes à risque figurent les personnes âgées. Pour se protéger, elles doivent se retirer de plus en plus de la vie en société. Or, les contacts sont très importants pour elles. Les chaînes téléphoniques de Pro Senectute font partie des possibilités permettant d’agir contre l’isolement social.

Nous nous trouvons dans une situation exceptionnelle. Le coronavirus représente un risque important pour les seniors. Il est donc de notre devoir à toutes et à tous de contribuer à les protéger. Outre les règles d’hygiène à respecter scrupuleusement, les importantes recommandations de comportement des autorités fédérales contribuent dans une large mesure à ralentir la propagation du virus. La directive de garder ses distances doit être particulièrement prise au sérieux. Il faut garder idéalement une distance de deux mètres avec les autres personnes dans l’espace public, éviter la foule et provisoirement limiter les contacts sociaux en évaluant les risques.

À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles
Reste que les personnes âgées, en particulier, ont un besoin marqué d’avoir des contacts. Pro Senectute Suisse recommande donc ses chaînes téléphoniques. L’idée est toute simple et s’inspire des fameuses chaînes d’alerte instaurées dans les écoles: les participant-e-s de la chaîne téléphonique s’appellent tour à tour une fois par semaine. Ils prennent mutuellement des nouvelles et discutent. Les chaînes téléphoniques sont un moyen d’action que nous pouvons déployer ensemble contre l’isolement social. Vous trouverez de plus amples informations sur www.prosenectute.ch/chaines-telephoniques.

Afin de protéger les seniors, Pro Senectute a fortement réduit, voire complètement annulé, son programme de cours, et déconseille aux grands-parents de garder leurs petits-enfants ou de recevoir de la visite. «Je sais que cela peut paraître dur », déclare Alain Huber, directeur de Pro Senectute Suisse, «mais il est actuellement primordial de protéger la population âgée. Une situation exceptionnelle requiert des mesures exceptionnelles.»

Les 24 organisations cantonales et intercantonales de Pro Senectute réévaluent la situation plusieurs fois par jour. « Nous les avons appelées à faire preuve de la plus grande prudence et, en cas de doute, à privilégier l’annulation des activités », poursuit Alain Huber. De même, Pro Senectute Suisse recommande à ses seniors bénévoles engagés dans des projets avec des écoliers (seniors en classe ou tandems de lecture) de suspendre les rencontres à venir.

Communiqué de presse 13.03.2020 (PDF, 489 KB)
Brochure d'information Les chaînes téléphoniques Pro Senectute Suisse (PDF, 576 KB)
YouTube Les chaînes téléphoniques

Plus le départ à la retraite approche, plus les Suisses se préoccupent de leurs conditions de logement à la retraite. Mais seulement une personne sur dix a déjà demandé conseil avant la retraite sur les conditions de logement à la retraite – selon l’étude actuelle «Logement et retraite» de Pro Senectute Suisse et Raiffeisen.

Plus d’un million de babyboomers, soit un actif sur cinq en Suisse, sera retraité en Suisse dans les dix prochaines années. Les personnes nées entre 1946 et 1964 souhaitent mener aussi à la retraite une vie indépendante, autonome. La condition requise est entre autres une prévoyance financière en temps voulu afin que les moyens financiers soient suffisants à la retraite pour couvrir une longue période.

Comme le constate l’étude «Logement et retraite» de Pro Senectute Suisse et Raiffeisen, publiée récemment, aussi bien les propriétaires de logement que les locataires se penchent sur les conditions de logement et de vie après la retraite. Près des deux tiers des personnes interrogées âgées de 35 à 44 ans ont déjà réfléchi sur le type de logement à l’âge de la retraite. Toutefois, uniquement 10% des sondés ont déjà bénéficié une fois d’un conseil. L’expertise serait demandée, car seulement une personne sur cinq se sentirait suffisamment compétente sur le sujet. Tous les groupes d’âge à partir de 35 ans accueilleraient dans l’ensemble un conseil financier complet d’une banque sur le thème «Logement et retraite».

Une satisfaction supérieure pour les propriétaires

Interrogées sur leurs conditions actuelles de logement, les personnes avec un logement à usage propre toutes catégories d’âge confondues sont plus satisfaites que les locataires. Il est cependant surprenant de constater que la satisfaction évolue véritablement positivement avec l’âge pour les locataires: elle passe de plus de 60% pour les 35 à 44 ans à environ 90% pour les personnes âgées de 65 à 75 ans. Conformément à sa propre évaluation, la majorité des personnes âgées jusqu’à 75 ans n’a guère besoin de soutien au quotidien (ménage, courses, hygiène corporelle, etc.). Ceux qui nécessitent néanmoins de l’aide font appel en principe à des membres de la famille.

L’acceptation de types de logement adaptés à l’âge tels que les logements destinés aux personnes âgées, les habitats groupés transgénérationnels ou les résidences pour personnes âgées augmente avec l’âge. Mais procédure de candidature pour un logement destiné aux personnes âgées et la vente du logement en propriété doit être simple. «Les raisons de santé et des changements majeurs dans la sphère privée (divorce, décès, nécessité d’encadrement, de soins et dépendance) constituent pour plus de la moitié des personnes interrogées des motifs impératifs de changement de logement lorsqu’elles vieillissent. Les raisons financières jouent à cet âge et pour les personnes interrogées encore un rôle secondaire», explique Peter Burri Follath, responsable Marketing et communication chez Pro Senectute Suisse.

Le désir d’un suivi et conseil global

«Les résultats de l’étude nous montrent également que la faisabilité et capacité financière de la propriété du logement avec l’âge n’est en principe pas encore un problème général. Pour les personnes qui rencontrent des problèmes de financement de la propriété du logement après la retraite, ces problèmes devraient, dans la majorité des cas, avoir été déjà d’actualité avant le retrait de la vie active,», explique Roland Altwegg, Responsable de la gestion des produits chez Raiffeisen Suisse. Cela montre à quel point le soutien pour les questions relatives aux solutions de prévoyance et au financement de la propriété du logement est important avec l’âge.

Un conseil en prévoyance s’avère également urgent. Car seulement un bon quart de la tranche des 35-64 ans s’occupe intensivement de la prévoyance financière pour le logement à la retraite. Plus la personne est âgée, plus elle se préoccupe de la prévoyance financière pour le logement à la retraite. Les propriétaires de logement s’occupent aussi plus souvent et plus intensivement du sujet que les locataires ne le font. Le patrimoine a en revanche seulement un effet négatif extrêmement faible.

Comme le montre l’étude, le souhait d’un conseil global de planification de la pension est grand: les thèmes tels que rénovations / assainissements, aménagement intérieur et des abords, types de logement adaptés avec l’âge, clarification de la situation de prévoyance et de retraite, questions sur l’héritage / le testament et sur le règlement préventif de situations exceptionnelles (mandat pour cause d’inaptitude, directives anticipées du patient, situation de soins) devraient y être abordés. Les auteurs de l’étude recommandent d’avoir recours à un tel conseil en temps opportun, au plus tard à 55 ans.

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1’004 personnes (âgées de 35 à 75 ans) de Suisse alémanique, Romandie et du Tessin ont participé à l’enquête en ligne de l’étude «Logement et retraite» de Pro Senectute Suisse et Raiffeisen.

Aujourd'hui, dans toute la Suisse, plus de 50 000 porte-gobelets tricotés à la main seront offerts pour l’achat d’un café à l’emporter. Grâce à cette action, Pro Senectute et Alzheimer Suisse entendent sensibiliser le public à la démence et à ses conséquences sur le quotidien des personnes concernées.

Depuis septembre dernier, d’innombrables bénévoles à travers la Suisse ont tricoté plus de 50 000 porte-gobelets bariolés. Aujourd'hui, 22 janvier 2020, ces derniers seront distribués dans tout le pays à l’achat d’un café à l’emporter, accompagnés d’une carte informative proposant des astuces simples pour interagir avec les personnes atteintes de démence. Il s’agit de la deuxième édition de la campagne. L’an dernier, Pro Senectute et Alzheimer Suisse avaient sensibilisé la population à la démence et à ses conséquences dans la vie quotidienne, en collaboration avec l’Association suisse des patrons boulangers-confiseurs. Cette année, la participation était également ouverte aux cafés, restaurants, stations-service et kiosques. Le premier point de vente à s’être inscrit est sphères, établissement situé Hardturmstrasse 66 à Zurich. Son propriétaire, Philipp Probst, souhaite contribuer à accroître la prise de conscience : « Il ne faut pas que la démence soit tabou et les personnes touchées doivent savoir où s’adresser pour bénéficier d’un soutien et ne pas se replier sur elles-mêmes. J’espère que l’action menée à sphères permettra d’attirer l’attention de quelques clients et d’éveiller les esprits à cette maladie. »

Environ 155 000 personnes atteintes de démence vivent aujourd'hui en Suisse. Nous pouvons tous faire en sorte qu’elles puissent continuer à participer à la vie de la société. C’est précisément l’objet de l’« action participative » nationale, complétée par une campagne dans les transports publics de proximité. À l’aide de cartes prévues à cet effet, les pendulaires seront informés sur les éléments auxquels il convient de veiller lors d’une discussion avec une personne atteinte de démence, sur la bonne manière de réagir si celle-ci est désorientée et sur les possibilités de lui apporter de l'aide. Les points de vente proches des transports publics sont particulièrement bien adaptés pour porter le message aux usagers. Ils permettent en effet d’atteindre une clientèle de tous âges, mais surtout de nombreux jeunes utilisateurs des transports publics qui y achètent leur café.

Retrouvez d’autres informations sur la campagne sur notre site Internet, sur Facebook @memoinfoch et sur Instagram avec le hashtag #perso.

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